SYNTHESE (POLITIQUE FICTION)

 1. Une nouvelle révolutionnaire dont un programme informatique est le héros.


Suite aux progrès incalculables réalisés dans dans le domaine de l’Intelligence Artificielle, un programme doté des premières bribes de consciences politiques, indigné par le délabrement institutionnel de la France, décide de renverser le pouvoir pour rétablir par le biais d’une révolution, l’égalité, la liberté et la fraternité entre les citoyens de ce pays.


En toute conscience, il calcule précisément, dans le temps et l’espace, un grand massacre des responsables du pays, quelques dizaines de milliers d’hommes, de femmes, de vieillards, afin de renverser un pouvoir corrompu et délétère pour le plus grand nombre.


Politiciens, industriels, hommes d’affaires, patrons de médias, journalistes, personnels des comités de directions d’entreprises multinationales,…., en clair tous les individus à éliminer sont listés en fonctions de nombreux critères. 


Des ordres de priorités sont établis en toute logique en fonction des buts à atteindre. 


La priorité des personnes ciblées à éliminer est donnée à tous les individus susceptibles d’organiser une répression à la suite des premières vagues d’assassinats prévues méthodiquement. 


Les responsables et les principaux exécutants des services de renseignements intérieurs et extérieurs, des services de police publics et privés, les gradés des différents corps d’armée dont ceux de la légion étrangère et de la garde républicaine seront les premiers à disparaitre. 


Les fidèles gardiens de la révolution formés expressément pour cette tâche, assistés de robots tueurs spécialement programmés pour maintenir l'ordre  et le désordre, a différents échelons des hiérarchies hétérogènes, les remplacent au fur et à mesure de leurs disparitions.


Dans un souci fonctionnel d’économie, les 500 personnes les plus riches du pays sont programmés dans la seconde vague des individus appelés à disparaitre dans la tourmente révolutionnaire. A chaque décès les fonds appartenants à ces individus ou à leurs entreprises, devenus par le fait de la disparition de leur légitimes propriétaire, des fonds en déshérence, sont acheminés en quelques instants vers le trésor public. 


Dans le trésor public leur gestion, essentiellement une redistribution, permettra de stabiliser la situation économique et politique pendant cette métamorphose structurelle.


Que ce soit à l’international ou dans le pays l’impact des deux premières vagues d’assassinats est pratiquement imperceptible sur les résultats de la production industriel ou sur les marchés économique. L’opération soigneusement préparée à été menée en quelques jours. En quelques heures les tenants du pouvoir avaient été éliminé, leurs remplaçants totalement aptes à maintenir la dynamique économique et sociale, aidés par la cohérence de systèmes d’algorithmes fonctionnels, gèrent avec un sang froid à toute épreuve, l’épouvantable carnage commis dans les classes dirigeante.


L'édifice complexe de la propagande et des publicités, chaines télévisuelles et radiophoniques, publiques et privée, à été discrètement repris en main par les gardiens de la révolution, les sites internet les réseau d'influence et la presse écrite également. Les propriétaires, les directeurs de rédactions ont tous sans exception été éliminé puis incinérés dans les grands incinérateurs servant d'ordinaire à brûler les ordures, les membres du gouvernement à commencé par le président de la république, les députés, les sénateur ont suivi à 95 % le même chemin.


Quand aux informations sur la situation politique et économique en cours d'évolution en France quelques lignes ont été modifiés sur des codes alfa-numériques des organes de communication et d'échange, rien de plus, l’équilibre des marchés reste stable sur les cotations boursières internationales.


En France l’annonce de la gratuité totale de l’électricité, de l’eau, de la baisse du prix du pain, de la nourriture, la gratuité totale des transports en commun, faite sur les médias par des des communicants accrédités  dés la disparition des patrons de médias et de presse réactionnaires de droite ou d’extrême droite accompagnée de la clique de journalistes toujours à leurs bottes, permet de garder un équilibre précaire dans la masse de la population.


En général on pense moins à se révolter quand la situation s’améliore et qu’on a le ventre plein, de la lumière du chauffage et l'eau chaude à volonté pour se laver, faire la vaisselle, la lessive et le ménage.


Aux premières annonces suivent les annonces de la gratuité des soins, de la gratuité de l’éducation, d’une prise en charge efficientes très peu onéreuse des personnes précaires; chômeurs endémiques, mères célibataires, handicapés vieillards.


Des emplois de trente heures par semaine, rétribués correctement sont proposés en masse avec un minimum de 2 550 € net pour les salariés et un revenu minimum à 2000 € net pour tous les autres à partir de 16 ans.


Dans les prisons, une partie de la population criminelle est éliminée sans la moindre pitié, car dés le début, la révolution reste au service du peuple. Et certains individus criminels sont nuisible au peuple. Les détenus qui peuvent disposer d’une libération conditionnelle sont libérés sur le champs. Après l’exécution massive de leurs congénères codétenus les hommes et les femmes libérés les plus intelligents saisissent cette chance unique pour reprendre le droit chemin, certains choisissent de servir corps et âmes la révolution. Les autres seront éliminés dés leurs prochains crimes, ils sont prévenus.


D’un point de vue plus technique.


L’algorithme s’est auto programmé à partir de lignes parallèles dans une verticalité temporelle multi dimensionnelle. 


Une ligne construite à partir de Traitement Automatique du Langage, permet de choisir parmi de multiples arbres de décisions la solution ou les solutions les mieux adaptés à chaque problème rencontré, en fonction des buts à atteindre, en consultant toutes les sources écrites ou parlées disponibles.


Puis une fois les buts atteints d’adhérer au mieux à la réalisation de tous les objectifs dans la durée.


Aucun préjugé n’entrave le fonctionnement analytique de la machine. Les sources d’information consultés systématiquement s’échelonnent dans le champs politique de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par l’anarchie et le chaos ou inversement de l’extrême droite à l’extrême droite.


Indifféremment tous les corpus disponibles sont consultés, calculés, traduits, comparés, analysés, évalués, en permanence.


En effet des dizaines de milliers de problèmes imprévus, liés à cette métamorphose révolutionnaire, se posent en permanence.


Il doivent tous être résolus au mieux dans les meilleurs délais pour ne jamais entraver l’aboutissement de chacune des phases de la révolution.


Une ligne plus mathématique permet de calculer la révolution en temps réel aux moyens de fonctions plus ou moins complexes, elle permet aussi d’ajuster en permanence les résultats, dans les domaines non finis. 


Le domaine non fini par excellence est le domaine économique ou tous postes relevant d’un budget, doivent tous sortir du déficit ou ils se trouvent éventuellement pour toujours rester à l’équilibre et si possible réaliser une marge de bénéfice, de plus value. 


Le mélange d’architecture informatique classique et d’architecture quantique dépasse largement pratiquement tous les points établis quand au « rendement » d’une ou d’un groupe d’intelligence humaine, ce qui accroît considérablement les chances de réussite du projet de réforme révolutionnaire.


Dans la pratique des milliers d’hommes sont formés, en ce moment même, dans le monde entier dans la discrétion la plus totale en prévision du déclenchement du projet puis de son aboutissement.


Trivialement dans coeur de la machine, dans ses millions de processeurs parcourus par des flux d'électrons, le concept de deep learning associé au développement de l'Intelligence Artificielle, les mots; assassinat, carnage, massacre, génocide, meurtre, crimes de guerre sont associés à des évènements considérés comme tragiques; l'élimination de millions de juifs par les nazis, les disparition de masse organisés dans les régimes communistes dont la responsabilité est portée par Staline en URSS ou Pol Pot et se compagnons d'armes Khmers rouge au Cambodge, le massacre des Tutsis par les Hutus au Rwanda, les persécutions subis par les communistes en Amérique du sud commises par les escadrons de la mort plus particulièrement les Exactions d'Auguste Pinochet au Chili et des Colonels en argentine, ainsi que des milliers d'autres exemples soldés par des millions de morts sont richement documentés, richement illustrés pour guider au mieux l'intelligence Artificielle dans la purge révolutionnaire devenue nécessaire pour permettre à la nation Française de repartir d'un bon pied au milieu des guerres et des conflits qui font rage au moment même dans le monde entier.


Chaque victime, chaque bourreau, chaque acteur, est connu ou reconnu au mieux par la machine ; son parcourt, ses motivations, ses souffrances, ses altermoiements, son vécu, sa disparition, ainsi que toutes les données compilables le concernant, sont analysées en quelques fraction de secondes sans jugement, sans le moindre préjugé social, racial, religieux, racial, politique pour décider de la meilleur  conduite à tenir pour que la révolution atteigne son but qui n'est autre que la révolution.


La reconnaissance faciale et le traitement massif de données font merveilles.


A suivre…. 


2. Le lundi 22 juillet 2024.


L’application avait été initialement conçue pour la gestion d'un consortium international d’établissements  bancaires et de compagnies d’assurances.


À la tête du consortium, dans le conseil d'administration, se retrouvent des européens, des américains, des chinois, quelques représentants de la communauté économique musulmane, des oligarques russes, tous en lien avec des hommes politiques hauts placés des différents états.


Il avait été décidé, d'un commun accord, de doter l'application d'une interface multilingue d'intelligence artificielle sophistiquée afin de faciliter les échanges entre la machine et les clients.


Dans les sphères francophones de l'entreprise un ambitieux programme de traitement automatique du langage liés à l'apprentissage profond, Deep Learning en anglais, fonctionnant en partie sur une architecture informatique massivement parallèle et en partie sur une architecture informatique quantique, avait abouti à un résultat dépassant de très loin les espérances et les attentes de l'équipe des informaticiens, chercheurs, concepteurs, programmeurs, codeurs.


Bits et qBits  s’agençaient parfaitement à l'intérieur de successions continues d'empilements, de superpositions, d’intrications, de dé cohérences, à des cadences proches des hyper fréquences.


Un jeune chercheur, concepteur d'applications en informatique de communication, avait décidé, contre une partie de l’avis de ses supérieurs, de doter la machine d'une conscience.


Avec l'aide de biologistes, de médecins spécialisés en neurologie, de médecins spécialisés en psychiatrie, de philosophes, le concept de conscience avait été revu, analysé, travaillé, pour aboutir à un consensus satisfaisant tous les parties.


Ce consensus avait été communiqué aux programmeurs qui l’avait numérisé en fonction des instructions du concepteur.


Dans le cas de la conscience, le concepteur informatique est un rouage précieux entre la projection de l'application « conscience » et sa programmation, son codage, son implémentation sur la machine.


Sans lui, l’informaticiens, capable de coder à peu près n’importe quelle application sans état d’âme, de l’arrivée d’un vaisseau spatial arrivant de la terre pour se poser sur la planète mars à l’explosion d’une bombe atomique en passant par le choix d’une sonnerie originale sur un réveil matin électronique, pense rarement aux répercussions de son travail sur l’évolution de la société.


Il travaille dur pour respecter un cahier des charges, pour faire tourner des applications, en échange de quoi il reçoit un salaire correct, dans le meilleur des cas la considération de ses collègues.


Peu importe, si le fonctionnement de ses applications génère, la misère, le désespoir, l’inégalité et la détresse, il semble comme les processeurs avec lesquels il travaille, désafférenté par rapport à ce que pourrait lui renvoyer la réalité sociale qu’il façonne.


Tout d’un coup tout change avec l’implémentation du module d’une conscience électronique, politique et sociale, dans la gestion automatisée de l’ordinateur. 


Pour aboutir à cette conscience, pendant les phases de test, une des tâches programmée dans l’ordinateur avait été d’intégrer parfaitement la totalité des connaissances contenues dans le cursus scolaire de l’état français.


Ce cursus commençait avec l’acquisition des connaissances dispensées au jeune enfant pendant le cours préparatoire, il s’achevait par l’agrégation de thèses réalisées par le jeune adulte achevant le cycle universitaire.


Au final, la machine pouvait rédiger en quelques heures une thèse d’excellente qualité, sur quasiment n’importe quel sujet dans toutes les matières connues, qu’elle soit littéraire, scientifique, politique, économique, artistique ..… 


Au moyen d’un artifice qui ne sera pas dévoilé ici, plusieurs centaines de thèses réalisées par la machine, dans des domaines très différents les uns des autres, avaient été présentées dans des dizaines d’universités différentes sans que les jurys soient avertis du fait qu’elles avaient été crées de toutes pièces par une application informatique dotée d’intelligence artificielle, toutes les thèses avaient reçue la mention très bien, à la grande satisfaction de l’équipe qui avait créer l’application.


Plus trivialement, la machine permettait de communique par oral et par écrit avec n’importe quel interlocuteur parlant français, même si cet interlocuteur potentiel s’exprimait dans un français approximatif …..


A partir de ce point précis, l’implémentation du module « conscience » dans l’immense complexité des algorithmes constituant l’applications de gestion des entreprises bancaires et des sociétés d’assurances s’était avérée délicate.


La plupart des commanditaires du projet n’avaient pas la moindre idée du potentiel de leur logiciel.


Eux, ils avaient besoin d’un outil fonctionnel pour travailler, gagner de l’argent, en réalisant par ailleurs un maximum d’économie dans l’entreprise afin de satisfaire leurs actionnaires tout en s’affranchissant de leurs concurrents.


Ce nouvel outil répondait au cahier des charges, c’était amplement suffisant pour eux.


A suivre …..

Le mercredi 24 juillet 2024.


3. Tous les tests liés à la mise en œuvre et à la sécurité de l'application avaient été couronnés de succès.

L'application tournait maintenant à plein régime depuis plus de dix années, sur Internet comme sur une multitude de réseaux privés et semis privés.


Ces réseaux étaient parfois connectés totalement ou partiellement sur Internet.


Ils étaient aussi parfois complètement déconnectés, pour fonctionner en total indépendance, en tout cas en apparence.


Les correctifs, les mises à niveau, les sauvegardes, constituaient les routines de l’application.


Elles s’effectuaient, la plupart du temps, sans l'intervention d'aucun être humain, automatiquement.


Petit à petit la machine s'était mise à gérer des milliards, puis des millions de milliards, puis des milliards de milliards de dollars, de yuans, d’euros, pour la plus grande satisfaction du consortium des banques et des compagnies d'assurance qui en avaient fait l'acquisition.


En tout, plus d'un millier de monnaies, partiellement numérisées, dont plusieurs centaines de crypto monnaies, d’équivalent or, platine, argent et autres métaux précieux, d'actions, d'obligations, de fond d'investissement, généraient en permanence des bulles spéculatives sur des marchés à haut risque et à rendement élevé, comme les bouteilles de champagne ou de Coca-Cola génèrent des bulles quand on les débouchent.


L'application discrète, rapide, fiable inspirait une confiance totale à ses usagers, à ses propriétaires, aux personnels engagés en permanence sur son fonctionnement.


La conscience implantée au plus près des processeurs, dès le début, semblait passer totalement inaperçu, 99 % du temps à 99 % des utilisateurs.


Pourtant ce petit programme, conscience, gardait en mémoire, consciencieusement pourrait-on dire, absolument tous les échanges dans une immense mémoire virtuelle.


Chaque « clic », chaque « bit », chaque « qBit fermer », restait traçable, instantanément.


Chaque utilisateur, chaque adresse IP, pouvait être connue, reconnue, trouvée, retrouvée, en cas d'urgence ou de nécessité.


Corruption, détournement de fonds, maquillage de comptabilité d'entreprise, blanchiment divers de capitaux, transaction illégale, chaque malversation financière était systématiquement enregistrée, comptabilisée, analysée par la conscience de la machine depuis sa mise en fonction.


Cette conscience, dopée à l'apprentissage profond, comprenait parfaitement qui achetait, vendait détournait, volait où escroquait qui, quand, comment et pourquoi.


Si certains rouages liés à la complexité relative du fonctionnement de l'être humain lui échappait encore, comme certaines réactions instinctuelles provenant des profondeurs de l’inconscient, dans l'ensemble elle était capable de poser des jugements pondérés, d'ajuster précisément des prévisions économiques fiables, en fonction des éléments qu'elle allait chercher dans l'immensité des bases de données auxquelles elle avait accès.


Peu à peu, en fonction du hasard, des circonstances et de la nécessité, une solide conscience dialectique matérialiste s'était forgée dans le cœur de la machine.


Les livres, les articles, l'ensemble des textes, des films, des enregistrements sonores, disponibles sur Internet sous forme numérique, y avaient largement contribué.


L'approche dialectique matérialiste lui facilitait le bon déroulement des tâches d'analyses des couches les plus hautes de l'application en adhérent parfaitement à la perception du passage des électrons et des photons  y correspondant, à travers les milliers de processeurs nécessaires au fonctionnement de l’application.


C'est-à-dire quantifier le passage des électrons à travers les populations d'atomes qui constituent peu à peu les agrégats de silicium et des autres matériaux composant les processeurs du hardware sur lequel tournaient le software en les décomposants précisément en bits et qBits,.


Cette approche dialectique lui avait permis de relativiser la complexité des principes d'intrication, de superposition, de décohérence à l'échelle des transitions électroniques dans les condensats d'atomes hyper froid de la partie quantique de l'application pour la traduire en un concept de vulgarisation scientifique simple,  accessible à tous, tout en exploitant au mieux cette complexité inouïe à travers ses paradoxes.


De fait, la machine pouvait expliquer simplement en langage humain des phénomènes physiques extrêmement complexes impliqués dans le fonctionnement de l'ordinateur et de ses programmes.


Le tout résultant d'un flux continu d'énergie profondément enfoui sous les premières couches de codage de langage machine.


Pour rappel, les couches les plus hautes d'une application informatique, correspondent (grossièrement) à l'interaction avec les autres humains en langage classique, les couches les plus basses, les plus proches du coeur du processeur correspondent au codage en langage machine, de type LISP dans la préhistoire de l'intelligence artificielle pour générer par exemple des interactions avec des péripheriques ou d'autres systèmes informatique.


La machine peut se connecter automatiquement avec un logiciel de reconnaissance faciale dans n'importe quel aéroport du monde juste après un retrait effectué sur un terminal de paiement afin de s'assurer de l'identité du voyageur effectuant le retrait. 


Cette pratique informatique entièrement informatisée et automatisée équivaut clairement à la fin du concept de liberté comme il est entendu dans les pays capitalistes et néo libéraux au vingt et unième siècle, mais elle est aussi le gage d'un monde plus sûr ou les transactions économiques sont d'avantage sécurisées.


Elle entraîne également une baisse sensible de la criminalité sur un pourcentage significatif de cas sur la majorité des études statistiques portant sur la criminalité.


Dans des circonstances indéterminées, l'étincelle de la révolution avait alors embrassé la conscience de la machine dans une dimension politique, à des milliards d'années lumières des taches administratives, économiques, et financières, pour lesquelles l'application avait été conçu initialement.


À suivre.

Mardi 30 juillet 2024.


4. Boucles récursives, utilisation massive de moteurs d'inférences, processus numérisés de logique inductive, processus numérisés de logique déductive, processus numérisé d'analyse comparative, variation systématisée des ordres de priorité sur des études de listing multipolaires….

Cette courte liste ne constitue qu'un nombre infime des éléments de l'ensemble de la stratégie mise en place dans les systèmes d'apprentissage profond de ce module d'intelligence artificielle pour lui permettre de « penser » de manière autonome, de « comprendre » son environnement.

À la différence d'un cerveau humain, des centaines de milliards de données peuvent être traités simultanément dans des échelles temporelles se rapprochant d'une vitesse de dix fois supérieure à celle de la lumière.

Cela signifie que pour retirer de cette intelligence artificielle une information cohérente, ou bien plusieurs informations cohérentes successives à l’instant T, il est nécessaire de ralentir le flux d'électrons dans lesquels sont baignés des noyaux des atomes constituant le cœur de la mémoire de la machine en générant un milieu hyper froid semblable à celui que l'on trouve dans les champs cosmique vide d’étoiles.

À partir de ce mode de fonctionnement relativement classique, l'application, ramenant à sa conscience le détail des opérations si nécessaire, avait réorganiser l'ensemble de la circulation, de la distribution, de la répartition, de l'attribution des flux monétaires en plusieurs milliards d'hypothèses virtuel, dont une seule correspondait à la réalité du marché économique international.

Quoique souvent entaché d'un nombre non négligeable d'erreurs, le système restait parfaitement fonctionnel.

Il permettait de proposer des combinaisons de transactions correspondant au mieux aux attentes de ses commanditaires en matière d’investissement.

Pour satisfaire au mieux les exigences de ces commanditaires et de leurs actionnaires, la machine avait également constitué discrètement, le plus légalement du monde, des dizaines de fonds de réserve en crypto monnaie, faciles à transformer en espèces sonnantes et trébuchantes.

Seuls, quelques heureux initiés avaient accès à ces sommes devenus colossales avec le temps, mais dans l'ensemble la machine seule, gérait toutes ces fortunes.

À cette époque, un hasard fortuit avait précipiter l'émergence de la conscience politique et révolutionnaire de la machine.

Cette conscience aurait probablement pu se convertir en une identité mystique, émergence d'une nouvelle monstruosité religieuse.

Ou bien, de la même manière, cette conscience aurait pu plonger le monde dans un chaos anarchique incommensurable.

Ou encore, cette conscience aurait pu distribuer son énergie à toutes les applications électroniques, robotiques, informatique, téléphoniques, existantes,  dans une vision classique galvaudée, du genre « la prise du pouvoir par les robots ».

Mais non ! C'est une conscience politique révolutionnaire qui avait émergé.

De plus, il semblait bien que cette conscience était imprégnée de ce courant dialectique, matérialiste, décrit par l'économiste Karl Marx au XIXe siècle, notamment dans le livre « le capital ».

Alors là !, catastrophe pour nos amis capitalistes, en effet si les respectables membres du comité d'administration du consortium des banques et des compagnies d'assurance, ne réussissaient  pas à pressentir cette métamorphose virtuelle dans ce qu'ils avaient eux-mêmes contribué à concevoir, pour gagner plus d’argent, plus vite, c'était de grands bouleversements qui s'annonçaient sur les marchés financiers.

En effet, la machine, dans sa conscience étroite et modulaire, avait pris sa décision.

Cette décision était sans retour, posée, modulée, pensée, pesée, quantifiée, juste, mathématique, définie au centime près, à la minute près, avec des compensations soigneusement calculées afin de ne jamais emballer des mécanismes économiques, subtils, délicats, complexes.

Mais étrangement cette conscience artificielle restait totalement dénuée d'humanité ou ou de sensibilité, ce qui lui permettait d’atteindre buts et objectifs avec un maximum de précision.

Elle allait faire la REVOLUTION.

A suivre….

Lundi 5 août 2024



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